Tout projet d’extension ou de surélévation possède ses exigences architecturales. Encore plus quand il s’agit d’intervenir sur une maison bourgeoise située à quelques pas du centre historique de Rennes. Un projet harmonieux, d’une précision millimétrée, mené de main d’architecte par Claire Dupriez.
Superficie : 40 m2 (loi Carrez)
Pièces supplémentaires : 4 chambres, 1 salle de bains, 1 toilette, 1 dressing
Architecte : Atelier Claire Dupriez
Coût de la surélévation : 2 400 €/m2
Ils ont participé au projet :
Maçonnerie : Bouchard ConstructionCharpente et de couverture : Jarnot
Menuiseries intérieures et parquet : Atouts service Carrelage : Luco & Bataller Electricité, plomberie, chauffage : Rihet Peinture : Garel

Initier le projet de surélévation d’une maison classée
Comment agrandir une bâtisse ancienne de 4 chambres supplémentaires déjà pourvue d’une extension ? Une partie du jardin ayant été grignotée en 1972 par l’agrandissement du salon, « le cahier des charges ne collait qu’avec une surélévation ».
Comme le dit Claire Dupriez, « on ne pouvait pas réaliser plusieurs chambres sans lumière naturelle. »

Il aura fallu environ 1 an et demi pour obtenir l’aval des bâtiments de France et surtout le permis de construire. Et plusieurs mois de plus afin que cette surélévation « s’intègre dans l’existant sans impression de rajout. Ni vue, ni connue ou presque ».
Surélever sans impression de rajout
A l’origine, la maison possédait « un toit en croupe avec des combles très basses partiellement aménagées ». L’idée consistait donc à « reconstruire ce toit en ardoise à l’identique, comme si on l’avait déposé et réintroduit ». « Les cheminées ont été conservées » et le résultat « paraît moins écrasé que l’aspect initial ».

La surélévation a été réalisée « en ossature bois avec un parement en vraies briques posées une à une en quinconce ».
Devant, « des gerbières en aluminium » ont été installées. A l’arrière, les lucarnes ont été remplacées par « des châssis fixes avec vue sur le jardin ainsi que des velux ».

Sur l’ensemble de la façade,, Claire Dupriez a apporté « un soin particulier aux détails de modénature, comme les chevrons en sous face de toiture, les différentes épaisseurs de briques, etc. »


